10 SEPTEMBRE : LA CHUTE DE LA FRANCE COMMENCE ! | LA MATINALE GPTV
Description
Le 10 septembre 2025 à 7h, Finn Andreen, le colonel Jacques Baud et Christian Combaz étaient les invités de Nicolas Stoquer, en direct de La Matinale de Géopolitique Profonde.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Il est reconnu pour ses analyses sur les rapports de force mondiaux.
Jacques Baud est un ancien colonel de l’armée suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme. Il a travaillé pour les services suisses, les Nations Unies et l’OTAN. Auteur, il s’est notamment exprimé sur la guerre en Ukraine.
Christian Combaz, écrivain et journaliste français, est connu pour son regard critique sur la société. Né à Alger, formé à Sciences Po et aux Beaux-Arts, il a publié de nombreux essais et romans. Il anime Campagnol TVL, chaîne web où il aborde la France contemporaine avec un regard d’artiste.
La France sans Premier Ministre
Depuis la démission du chef du gouvernement, l’Élysée concentre tous les pouvoirs, sans relais exécutif ni contrepoids parlementaire. Cette verticalité accentue une crise institutionnelle majeure.
Chaque décision devient un acte contesté, chaque silence un aveu d’impuissance. L’absence de Matignon fragilise un système déjà fissuré. Les corps intermédiaires disparaissent, laissant la rue occuper un espace que le pouvoir ne maîtrise plus.
La contestation s’intensifie. Les appels à “bloquer le pays” deviennent des pratiques récurrentes, soutenues par des secteurs entiers. Le 10 septembre marque un tournant : sans Premier Ministre, symbole de stabilité, l’État paraît livré à lui-même.
Le peuple n’écoute plus les discours présidentiels, interprétés comme des fuites en avant. La crise semble irréversible et annonce un basculement durable de la vie politique française.
L’ennemi extérieur comme exutoire
Le pouvoir désigne un coupable extérieur, surtout la Russie, pour détourner l’attention. Cette stratégie sert à exonérer les dirigeants de leurs responsabilités et à expliquer les troubles internes par une influence étrangère.
Manifestations, blocages et symboles de révolte sont interprétés comme des actes orchestrés depuis l’étranger. Ce récit vise à transformer une crise interne en guerre psychologique.
Mais cette mécanique s’essouffle. L’opinion ne croit plus que les dérives viennent d’ailleurs. Les Français voient que la faillite est interne : l’ennemi n’est pas extérieur, mais au cœur de l’appareil d’État. La propagande sonne creux face à la réalité d’un pays fracturé.
La société française au bord de la rupture
Crises politiques, économiques et sociales se multiplient. Le politique est paralysé, l’économie menacée par la dette et l’inflation, le social en ébullition entre grèves et violences. La confiance s’effondre.
Les institutions ne jouent plus leur rôle. L’État paraît dépassé, et la société livrée à elle-même. La colère et la résignation coexistent, alimentant une tension explosive.
Pour maintenir une cohésion, le pouvoir agite des peurs : menaces intérieures, extérieures, guerres. Cette ingénierie sociale tente de contrôler par la peur, mais son efficacité s’amenuise.
Les menaces restent sans traduction concrète. La peur n’ayant plus d’effet, le peuple passe à l’action directe. Le pouvoir, privé de légitimité, ne conserve qu’un appareil répressif incapable de reconstruire un lien avec la population.
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